Authentification et contrôle d’accès – Sécuriser vos systèmes avec une approche Zero Trust
L’authentification et le contrôle d’accès sont la première barrière de protection de votre système d’information. Ils garantissent que seules les bonnes personnes, avec le bon niveau de privilèges, accèdent aux bonnes ressources. Dans un contexte où plus de 70 % des cyberattaques exploitent des identifiants compromis, la mise en place de solutions robustes – MFA, SSO, IAM et Zero Trust Access – est devenue indispensable pour réduire l’exposition aux menaces.
Nos expertises en authentification et contrôle d’accès
Authentification multifacteur (MFA)
Accès conditionnel et Zero Trust
Single Sign-On (SSO)
Gestion centralisée des accès (IAM)
Sécurisation du télétravail et BYOD
Audit et reporting d’accès
Pourquoi se faire accompagner par IT Systèmes ?
- Construire une stratégie d'accès alignée sur vos usages métiers.
- Eviter les erreurs de configuration qui créent des failles critiques.
- Répondre aux exigences légales et normatives (RGPD, ISO 27001, NIS2).
- Former vos équipes pour garantir l'adoption des bonnes pratiques.
- Bénéficier d'une expertise éprouvée et certifiée.

Analyse des usages et des risques
Définition des politiques d’authentification et d’accès
Déploiement et intégration des solutions
Tests et validation de la robustesse
Formation et suivi continu
FAQ Authentification et contrôle d’accès
Quelle est la différence entre IAM et PAM ?
L’IAM (Identity & Access Management) et le PAM (Privileged Access Management) sont deux piliers complémentaires de la cybersécurité.
- L’IAM concerne la gestion globale des identités et des droits pour l’ensemble des utilisateurs “classiques” (employés, sous-traitants, partenaires). Il permet de créer, modifier et supprimer les comptes, d’attribuer des accès en fonction des rôles et d’appliquer des mécanismes comme le SSO (Single Sign-On) et le MFA (Multi-Factor Authentication). L’objectif est de garantir que chacun accède uniquement aux ressources dont il a besoin pour travailler, et de limiter les droits excessifs.
- Le PAM, lui, se concentre uniquement sur les comptes à privilèges (administrateurs systèmes, bases de données, serveurs). Ces comptes disposant d’un pouvoir élevé, ils représentent une cible majeure pour les cyberattaques. Le PAM repose sur des outils comme le Bastion d’administration, l’attribution d’accès temporaires (just-in-time), la rotation automatique des mots de passe et l’enregistrement des sessions sensibles.
l’IAM protège et organise l’ensemble des identités, tandis que le PAM renforce spécifiquement la sécurité des comptes critiques. Les deux combinés offrent une couverture complète et sont souvent exigés dans les démarches de conformité (ISO 27001, NIS2).
Le MFA est-il efficace contre le phishing ?
Oui, le MFA (Multi-Factor Authentication) est l’une des mesures les plus efficaces pour bloquer les cyberattaques basées sur le vol d’identifiants. Selon Microsoft, il empêche plus de 99 % des intrusions liées aux mots de passe compromis.
Concrètement, même si un utilisateur communique par erreur son mot de passe lors d’une attaque de phishing, l’attaquant ne pourra pas se connecter sans fournir le second facteur (code envoyé sur mobile, application d’authentification, empreinte biométrique, clé de sécurité).
Le MFA limite donc fortement les risques, mais il ne doit pas être utilisé seul. Il est recommandé de l’associer à des mesures comme l’accès conditionnel et la sensibilisation des collaborateurs, car certains scénarios avancés (phishing en temps réel avec proxy malveillant) peuvent tenter de contourner cette protection.
Qu’apporte le Zero Trust dans l’authentification ?
Le concept de Zero Trust repose sur un principe simple : “ne jamais faire confiance, toujours vérifier”. Contrairement aux approches traditionnelles qui considèrent qu’un utilisateur connecté depuis le réseau interne est fiable, le Zero Trust exige une validation systématique de chaque tentative d’accès, qu’elle vienne de l’intérieur ou de l’extérieur.
Appliqué à l’authentification, le Zero Trust signifie que l’identité, l’appareil utilisé, le contexte (localisation, réseau, heure de connexion) et le niveau de risque sont vérifiés avant d’autoriser l’accès. Cela permet par exemple de bloquer automatiquement une connexion suspecte depuis un pays inhabituel ou un appareil non conforme.
Cette approche est devenue incontournable avec le télétravail, le BYOD et l’usage massif du cloud. Elle réduit drastiquement les risques de compromission liés aux accès non contrôlés et constitue une exigence forte de la directive NIS2.
Le SSO est-il sécurisé ?
Le SSO (Single Sign-On) simplifie la vie des utilisateurs en leur permettant d’accéder à toutes leurs applications avec une seule identité. Mais certains se demandent si cette centralisation ne crée pas un point de vulnérabilité.
Bien configuré, le SSO est au contraire une amélioration majeure de la sécurité. En réduisant le nombre de mots de passe, il limite la réutilisation d’identifiants faibles et le recours à des post-it ou gestionnaires personnels non sécurisés. Associé à des protocoles standards (SAML, OAuth, OpenID Connect) et à une MFA obligatoire, il constitue une protection robuste.
De plus, le SSO facilite la gestion des accès : lorsqu’un collaborateur quitte l’entreprise, il suffit de désactiver son compte principal pour lui couper l’accès à toutes les applications. Cela réduit considérablement les risques liés aux comptes dormants.
Comment sécuriser les accès en télétravail ?
Le télétravail expose les collaborateurs à des environnements moins sécurisés : Wi-Fi domestique vulnérable, ordinateurs personnels utilisés en BYOD, connexions depuis des lieux publics. Ces scénarios ouvrent de nombreuses portes aux cybercriminels.
Pour les sécuriser, plusieurs couches de protection doivent être mises en place :
- Utilisation de VPN chiffrés pour protéger les communications.
- Application de la MFA pour tous les accès distants.
- Mise en place de politiques d’accès conditionnels (ex : blocage si l’appareil n’est pas conforme ou si la connexion vient d’une zone à risque).
- Déploiement de solutions EDR/XDR pour protéger les terminaux contre les malwares.
Avec cette approche, même si un collaborateur se connecte depuis un environnement risqué, vos systèmes restent protégés par plusieurs couches de sécurité
Quels bénéfices apporte un audit des accès ?
Un audit d’authentification et de contrôle des accès est une étape clé pour renforcer la sécurité et la conformité. Il permet de :
- Identifier les comptes inactifs ou non utilisés qui représentent une faille potentielle.
- Détecter les droits excessifs par rapport aux besoins réels des utilisateurs.
- Mettre en lumière les anomalies (connexions inhabituelles, tentatives d’accès suspectes).
- Fournir des rapports utiles pour les contrôles réglementaires (RGPD, ISO 27001, NIS2).
Un audit bien mené aboutit à un plan d’action concret : suppression des comptes dormants, réattribution des droits, durcissement des règles de connexion. C’est un levier essentiel pour réduire la surface d’attaque et démontrer à vos partenaires et clients que vos accès sont maîtrisés.
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